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  • 23/6/2016
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Paris veut garder son partenaire commercial

brexit

 

Leur dernier sommet bilatéral date de mars. François Hollande et David Cameron étaient réunis à Amiens, en France, pour parler crise migratoire et notamment du casse-tête de Calais. Et ils en avaient tous deux profité pour défendre la place du Royaume-Uni au sein de l’Europe… 

 

David Cameron avait martelé que son pays était plus fort et davantage en sécurité à l’intérieur de l’Europe qu’en dehors. Hollande avait acquiescé, agitant même la menace d’un changement de gestion des situations en matière de migrations en cas de Brexit. 

 

 “La Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne, c’est ma volonté. Mais, en même temps, il faut que l’Union puisse avancer. Aucun pays ne doit avoir un droit de veto. Aucun pays ne doit se soustraire à des règles communes, à des autorités communes.“ 

 

“Je ne veux pas faire peur, mais dire la vérité. Il y aura des conséquences si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne. Il y aura des conséquences dans beaucoup de domaines.“ 

 

“Il y a plus de 20 ans, il a été réalisé un ouvrage entre la France et le Royaume-Uni : le tunnel sous la Manche. Nous sommes depuis unis comme nous ne l’avons jamais été et j’espère que les Britanniques s’en souviendront le jour venu.“ 

 

L’entente franco-britannique à laquelle travaillent les deux pays depuis plus d’un siècle résisterait-elle à un Brexit ? Oui, peut-être, mais ni le Président français, ni le Premier ministre britannique ne semble vouloir s’y risquer.

 

Eclairage 

Sophie Desjardin a posé plusieurs questions à Agnès Bénassy-Quéré, pour avoir son éclairage depuis Paris.  Agnès Bénassy-Quéré est économiste, et présidente déléguée du conseil d’analyse économique, auprès du Premier ministre, depuis 2012.

 

source: http://fr.euronews.com

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